Module 1
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1.4. Approche environnementale du développement durable
A- Des ressources limitéesLe concept du développement durable comprend de plusieurs dimensions associées dans un système assez complexe. L’approche environnementale du développement durable explique essentiellement le principe de la protection de l’environnement à travers une définition précise des politiques et des pratiques relatives et intégrées au processus de développement.
Nombreux sont les problématiques environnementales liées au développement durable. Les causes de la détérioration de l’environnement sont principalement la consommation en croissance accélérée, la décadence de la biodiversité et l’accroissement de la population. Les ressources naturelles telles que la faune, la flore, l’eau, l’air et les sols, indispensables à la survie de tout organisme vivant sont limitées, et se dégradent jour après jour. De plus, l’inégalité environnementale, c’est-à-dire « l’inégalité d’exposition aux nuisances et aux risques environnementaux, et une inégalité d’accès aux ressources environnementales », s’étend au fil des années. Par conséquent, il est nécessaire de préserver la vie sur Terre en protégeant les divers équilibres écologiques. B- Protéger la biodiversité
La dimension écologique du développement durable renvoie à la protection de la biodiversité, à l’entretien et la gestion de l'environnement et des services environnementaux. Cette dimension concerne la préservation des écosystèmes et de la biodiversité, l'amélioration de la qualité de l'environnement biologique et physique. De ce fait, elle ambitionne de satisfaire les besoins en qualité du milieu naturel et la perpétuité des ressources, puis à réviser les relations de l’Homme avec la « nature ».
C- Limiter l’impact des activités humaines sur l’environnement
L’écosystème est l’unité fonctionnelle de l’écologie. C’est l'ensemble formé par les êtres vivants et leurs environnements. Ainsi, plusieurs services éco systémiques restent fonctionnels grâce à une gestion durable aux bénéfices des générations actuelles et futures. Ainsi, il est judicieux de :
Dans le but de garder le plus longtemps possible l’équilibre des écosystèmes et le stock en minéraux nécessaires à la survie des humains, il est primordial de :
Réduire l’exploitation des ressources non-renouvelables telles les énergies fossiles
Des processus évolutifs et ordonnés conduisent à la « diversité », qui de ce fait, reste unique et irremplaçable. Pour les êtres vivants, les formes biologiques diverses contribuent à leur stabilité et leur flexibilité adaptative. Par exemple, la diversité permet à l’être humain de satisfaire ses besoins d'ordre « environnemental, génétique, social, économique, scientifique, éducatif, culturel, récréatif, alimentaire ou esthétique ». Ainsi, il est fondamental de :
Les milieux naturels peuvent faire perdre la toxicité d’une partie des extrants (liquides, solides et gazeux) des activités humaines en l’absorbant, à condition que ceux-ci restent dans une proportion inférieure à la « capacité d'absorption des écosystèmes ». Pour cela, il faut :
La démographie ne cesse de croître alors que la superficie exploitable et de territoire vivable restent immuables voire réduits d’année en année. Ainsi, pour subvenir aux besoins de tous, il est important de : Utiliser de façon optimale le « territoire en fonction la disponibilité de surface de sol et les usages qui en sont faits »
Le changement climatique est particulièrement dû aux émissions grandissantes de GES. Cette variabilité climatique a des répercussions inévitables « aux niveaux économique, écologique, social, culturel, éthique, politique ». Il est à noter que des modifications durables des systèmes, entrainées par le dérèglement climatique, peuvent être irréversibles. Pour prévenir ou corriger cela, il est essentiel de : Optimiser le transport des humains, des marchandises, du bétail, des matériels
Il s’agit, entre autres, de :
Les directives pour préserver l’écologie et les écosystèmes, développées dans cette approche environnementale du développement durable, ne sont que des points de repère pour monter des projets de conservation environnementale ou sensibiliser chaque citoyen en tant que responsable de ses actes et ses choix dans l’exploitation de son environnement. Cependant, ces mesures sont de loin suffisantes par rapport aux actions qui devraient être menées et les mesures à prendre en réaction aux « sonnettes d’alarme » activées par la communauté scientifique. Des activités de réforme sur plusieurs niveaux et à long terme doivent être mises en place sans plus attendre. A retenir ...
La dimension environnementale suppose de prendre en compte l’épuisement des ressources et l’irréversibilité de certains dégâts. Elle vise aussi à :
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